Plus vous soulevez des poids, plus vos muscles se renforcent, n’est-ce pas ? Il en va de même pour vos papilles gustatives : plus elles goûtent, plus elles sont à même de juger si un plat est bien assaisonné. Il ne s’agit pas seulement d’ajouter du sel et du poivre. Pour obtenir une bonne saveur, il faut trouver la bonne combinaison d’épices, d’herbes et d’aromates. Voici nos cinq meilleurs conseils pour trouver le juste milieu entre une saveur trop douce et une saveur trop forte.
Règle n° 1 : Goûtez au fur et à mesure
Il est regrettable qu’un plat fini soit fade, et il est plus difficile de le corriger en fin de cuisson. La solution : Plongez une cuillère dans la casserole et goûtez tôt et souvent. En essayant une recette à différents moments de la cuisson, vous apprendrez comment les saveurs des ingrédients changent et comment ajuster les différents éléments pour que l’assaisonnement soit parfait. Les plats riches et crémeux comme le risotto aux asperges exigent parfois beaucoup de dégustation vers la fin de la cuisson, mais c’est un travail délicieux !
Règle n° 2 : Respectez un thème
Certaines saveurs vont de pair. Pensez au basilic, au parmesan et au vinaigre balsamique dans la cuisine italienne, ou au gingembre, à la sauce soja et au miso dans les plats japonais. Associez des ingrédients qui font partie de combinaisons de saveurs gagnantes, comme la sauce de poisson, le lait de coco, le piment et la coriandre dans la Soupe thaïlandaise à la noix de coco et aux boulettes de viande, ou la cannelle, le poivre de Cayenne, le chocolat et la vanille dans les Brownies mexicains épicés aux arachides. Si le mélange des saveurs vous semble un peu difficile, ou si vous avez besoin d’une solution rapide pour un dîner en semaine, essayez notre bouillon de légumes.
Le bouillon de légumes de saison épicé est un savant mélange de légumes, d’épices et d’herbes automne/hiver. L’association idéale pour assaisonner vos recettes préférées, qu’il s’agisse de soupes de légumes, de viandes ou encore de riz.
Ce bouillon de légumes est 100% naturel, végétalien, sans lactose, sans conservateur, sans colorant et sans gluten. Il peut être incorporé à votre eau de cuisson pour donner plus de goût à vos légumes, riz et pâtes ou bien directement comme un assaisonnement ou une marinade.
Ingrédients : Carottes, panais, oignons, fenouil, champignons, échalotes, cébette, poivre noir, piment antillais (fort), ail, thym, laurier, graines de courge, coriandre, curcuma, sel de Guérande.
. Mais n’ayez pas peur de vous lancer et d’essayer un mélange non testé de temps en temps : c’est ainsi que l’on crée de nouveaux plats passionnants.
Règle n° 3 : Créez des couches de saveurs
Lorsqu’un plat est délicieux, il ne s’agit pas d’une seule saveur. Le bon mélange d’ingrédients crée une harmonie complexe de saveurs. Les aromates savoureux, tels que l’ail, les oignons, les poireaux, le céleri et les carottes, et les herbes, telles que le laurier, le persil et le thym, sont les fondements de la saveur. Ils s’adoucissent à la cuisson, de sorte que leurs notes ne sont pas tranchantes et prononcées, mais sans eux, le goût général d’un plat est plat. Les couches d’oignons caramélisés, de thym frais et de vin rouge qui donnent à notre soupe aux oignons et au brie sa saveur riche et profonde en sont un bon exemple. Vous pensez que vous ne pouvez pas mettre beaucoup de piquant dans une bouchée ? Essayez le pain plat au saumon fumé, aux câpres et à la roquette – le délicieux mélange de moutarde au miel, d’aneth frais et d’oignons verts garantit qu’il disparaîtra.
Et pour vous faciliter encore plus la tâche, jetez un coup d’œil à nos bouillons de légumes : vous n’en reviendrez certainement pas !
Règle n° 4 : Associez des éléments contrastés
Les cinq goûts de base sont le sucré, l’acide, le salé, l’amer et l’umami, et en cuisine – comme dans la vie – les contraires s’attirent souvent. Les boulettes de viande aigres-douces à la mijoteuse en sont un exemple classique, avec de l’ananas, du sucre et du ketchup pour créer une sauce appétissante. Les ingrédients sucrés complètent les ingrédients amers ; dans notre salade crémeuse de chou frisé, romaine et pomme avec noix épicées, le miel et la pomme adoucissent l’amertume naturelle du chou frisé et de la romaine. Le jus d’agrumes acidulé ajoute de la luminosité aux plats et atténue leur richesse. Essayez d’ajouter un filet de jus de citron à une sauce à la crème juste avant de servir, ou servez notre soupe de lentilles au chorizo et au chou frisé, qui est équilibrée par un filet de jus d’orange. Pour une saveur plus prononcée, garnissez vos plats avec les mêmes herbes fraîches que vous avez utilisées pour les cuisiner, par exemple de la coriandre fraîche hachée sur un chili con carne.
Règle n° 5 : Salez, goûtez et répétez si nécessaire
Le sel donne un goût délicieux aux aliments, mais certaines recettes laissent la quantité exacte au palais du cuisinier. Si l’idéal est d’ajouter du sel en plusieurs étapes, ne désespérez pas si vous oubliez de le faire jusqu’à la fin. (La viande est une exception, tout comme les ingrédients riches en amidon, tels que les pâtes, les pommes de terre et les légumineuses, qui gagnent à être cuits dans de l’eau salée). Toutefois, réduisez la quantité de sodium ajouté si une recette fait appel à des ingrédients salés comme du bacon, des olives, du fromage ou des palourdes. La sauce de poisson, un condiment thaïlandais, ajoute cette dimension au poulet Pho aux épinards, tandis que les câpres et les anchois font de même pour le chou-fleur sauté à la sicilienne. N’oubliez pas que la température affecte votre perception du goût salé : Les plats froids sont plus savoureux lorsqu’ils sont plus fortement assaisonnés. Laissez-vous guider par le goût.